vendredi 15 octobre 2010

Le classement des milliardaires 2010

Malgré la crise les milliardaires américains sont de plus en plus riches d’après le dernier classement de Forbes. Plus de la moitié d’entre eux ont augmenté leur patrimoine soit 217 milliardaires sur les 400 que recense le magazine Forbes cette année. Seulement 84 milliardaires voient leur fortune diminuer, mais pas au point de ne plus faire partie du classement des 400 milliardaires non plus, faut pas s’inquiéter pour eux plus que ça.

Si l’on prend les 10 premiers milliardaires du classement ils ont accumulé cette année 25 milliards de dollars supplémentaires après une perte de richesse de 40 milliards en 2009. Si l’on cumule la fortune des 400 milliardaires américains on arrive à un total de 1370 milliards de dollars contre 1270 milliards en 2009.

et maintenant le classement des hommes les plus riches des Etats-Unis et accessoirement du monde puisque dans le top 10 seul un Mexicain représente le reste du monde.

Sans ce mexicain donc, on retrouve Bill gates au top avec 54 milliards de dollars de fortune personnelle soit 4 milliards de plus que l’année dernière, et cela fait 17 ans que l’homme le plus généreux au monde occupe cette première place. En deuxième place on retrouve toujours notre sage d’OMAHA, warren Buffet avec 45 milliards de dollars de fortune personnelle soit 5 milliards de plus qu’en 2009. Le fondateur d’Oracle Larry Ellison arrive en troisième place avec 27 milliards de dollars. Vous remarquerez la différence quasiment 50% entre les deux premiers et le troisième. En quatrième position avec 24 milliards de dollars arrive Christy Walton héritière de Walmart. Les frères Koch à la tête de Koch industries sont cinquièmes avec 21,5 milliards chacun.

On retrouve également Mark Zuckenberg le fondateur de facebook à la 35ème place avec 6,9 milliards de dollars mais ce qui est à noter c’est sa progression phénoménale puisque l’an dernier il était à la tête de “seulement” 2 milliards de dollars.

Facebook rafle une autre mise, celle du plus jeune milliardaire, Dustin Moskovitz âgé de 26 ans qui fait son entrée dans le classement cette année.

by Julien in Bourse Graphseo


mardi 12 octobre 2010

Millionnaires : la France au troisième rang mondial !

Selon une étude Crédit Suisse, 9% des 24,2 millions de millionnaires en dollars dénombrés dans le monde vivent dans l'Hexagone. La France devance largement ses voisins européens.

C'est un club très fermé. D'après une étude Crédit Suisse dévoilée ce lundi dans le quotidien la Tribune, les millionnaires en dollars ne sont qu'un peu plus de 24 millions dans le monde. Soit 0,5% de la population qui disposent de 35,56% de la richesse de la planète. Leur fortune en valeur absolue est évaluée à près de 69.200 milliards de dollars (soit 50.228 milliards d'euros).

Beaucoup de Français figurent parmi ces très riches. Selon l'étude, 9% des millionnaires résideraient en France, ce qui représente 2,2 millions de personnes. L'Hexagone se place ainsi au troisième rang mondial, loin devant ses voisins européens. Crédit Suisse affirme que l'Italie n'héberge que 6% de millionnaires, la Grande-Bretagne et l'Allemagne 5%. Les Etats-Unis concentrent à eux seuls 9,94 millions d'individus, soit 41% de la population mondiale de millionnaires. Le quota tombe à 3% en Chine et à 4% au Canada.

Appréciation de l'euro

D'après la banque suisse la richesse par adulte a en effet triplé dans l'Hexagone entre 2000 et 2007, même s'il a reflué de 15% depuis cette date. Une croissance qui s'explique par le faible taux d'endettement des ménages et l’appréciation de l'euro par rapport au dollar. Lorsque l'on compare les pays d'après le produit intérieur brut par habitant, la France avec 56.052 dollars par personnes se classe devant le Japon (50.414 dollars), et la Grande-Bretagne (46.857 dollars) mais est largement dépassée par les Etats-Unis (65.593 dollars), l'Australie (72.414 dollars) et surtout la Suisse qui reste le pays le plus riche avec 88.590 dollars par habitants. La Chine reste encore à la traîne avec 5535 dollars par habitants.

Le Figaro



dimanche 10 octobre 2010

Immobilier US : Banksters !

Immobilier US : Banksters version subprime / la polémique sur les procédures de saisies enfle aux Etats-Unis

Le ministère de la Justice s’apprête à enquêter sur les façon dont les organismes de crédit, et notamment Ally Bank, JPMorgan Chase et Bank of America, gèrent les dossiers d’expropriation.

Le dossier des saisies immobilières fait actuellement polémique aux Etats-Unis, comme le reflètent trois évènements récents. Mercredi 6 octobre, le ministre de la Justice, Eric Holder, a ainsi annoncé qu’il allait vérifier les informations parues dans les médias, qui font état de signatures en chaîne et sans lecture des dossiers immobiliers et des ordres d’expropriations. Des banques et des sous-traitants chargés de la collecte des traites mensuelles auraient employés des « valideurs-robots », des responsables de rang moyen qui auraient signé des milliers d’ordres par mois en affirmant connaître les dossiers.

PLUS DE BANKSTERISME EN SUIVANT :

« Au pire de mauvaise foi »

Mardi, un groupe d’élus démocrates californiens du Congrès avait réclamé à l’administration fédérale le lancement d’une enquête sur plusieurs banques qui n’auraient pas respecté les procédures de saisies. « Encore trop de familles, en Californie et à travers le pays, continuent à perdre leur maison. Nous avons entendu un grand nombre d’histoires selon lesquelles les banques auraient au mieux été peu coopératives, au pire de mauvaise foi », écrivaient ces élus. Le plus éminent républicain de la commission bancaire du Sénat, Richard Shelby, avait lui aussi demandé aux régulateurs fédéraux de se pencher sur les pratiques de JPMorgan Chase, Bank of America et Ally Financial (ex-GMAC), les trois plus gros organismes de crédit américains.

Par ailleurs, CitiFinancial Mortgage, une filiale de prêts hypothécaires de la banque Citigroup, a été renvoyée devant les tribunaux par la cour d’appel du 7e district de l’Etat de New York, qui a estimé qu’elle n’était pas en mesure de fournir la preuve de la dette initiale dans un prêt qu’elle a revendu à deux investisseurs, leur causant ainsi un préjudice car ceux-ci ont vu une procédure de saisie bloquée par cette irrégularité de dossier.

Le ministre de la Justice de l’Ohio a lui porté plainte, toujours mercredi, contre Ally Financial, en affirmant que l’organisme financier ainsi que ses employés avaient « produit des déclarations frauduleuses destinées à tromper les tribunaux dans des centaines de saisies ».

Saisies record en août

Ces dernières semaines, plusieurs Etats américains (Connecticut, Texas…) ont demandé la suspension de toutes les saisies pour vérifier la validité des procédures, et les trois plus grands organismes de crédit eux-mêmes ont suspendu des dizaines de milliers de saisies après avoir admis que des dossiers avaient été mal étudiés. Richard Kessler, un avocat spécialisé dans les saisies, a affirmé qu’il y avait un « potentiel pour des plaintes en nom collectif, avec à la clé des milliards de dollars possibles pour les propriétaires qui ont perdu leur logement ».

Mi-septembre, le cabinet RealtyTrac avait annoncé que les saisies, qui avaient concerné plus de 95.000 logements en août et pourraient dépasser le million sur l’année, étaient au plus haut depuis cinq ans aux Etats-Unis. Des responsables de la banque centrale américaine (Fed) estiment que leur nombre pourrait encore croître jusqu’en 2011.

Bank of America (BofA) a annoncé vendredi l’extension à l’ensemble des Etats-Unis de la suspension des saisies immobilières

BofA, le plus important collecteur de crédit immobilier (« mortgage servicer ») des Etats-Unis, est la première institution financière à décréter un moratoire national sur les saisies de biens immobiliers dont les propriétaires ne paient plus les échéances.

Jusqu’à présent, comme le spécialiste du crédit Ally Financial et comme sa rivale JPMorgan Chase, BofA n’avait interrompu les saisies que dans les 23 états américains dotés d’une législation en matière de saisie immobilière.Bank of America a précisé que son moratoire s’appliquerait dès samedi et qu’il serait étendu aux ventes aux enchères de biens saisis. Dan Frahm, porte-parole du groupe, n’a pas précisé la durée de ce moratoire mais il a laissé entendre qu’elle devrait se mesurer en semaines plutôt qu’en mois.

Il a expliqué que la banque était en train de revoir l’ensemble de ses procédures en matière de saisies, en mettant l’accent sur la validation des signatures sur les documents permettant la saisie. Plusieurs critiques, émanant y compris de membres du Congrès, affirment que les banques utilisent des « machines à signer » et qu’elles ont recours à des processus automatisés qui pénalisent les occupants des logements visés, afin d’accélérer leur expulsion.

Un dossier politique

Plusieurs critiques, émanant y compris de membres du Congrès, affirment que les banques utilisent des « machines à signer » et qu’elles ont recours à des processus automatisés qui pénalisent les occupants des logements visés, afin d’accélérer leur expulsion.

Des porte-parole de JPMorgan et Wells Fargo, deux autres grands acteurs du marché américain du crédit immobilier, ont refusé de s’exprimer sur le sujet vendredi.

Jeudi, le président Barack Obama a refusé de signer un projet de loi qui aurait rendu plus difficile la contestation d’une saisie par le propriétaire du logement.

Le leader de la majorité au Sénat, Harry Reid, a appelé vendredi d’autres banques à imiter BofA en étendant la suspension des saisies à l’ensemble du pays.Harry Reid est un élu démocrate du Nevada, l’un des états les plus durement frappés par la crise de l’immobilier, et il est loin d’être assuré d’être réélu lors des élections de mi-mandat le 2 novembre.

Bank of America est devenu le numéro un américain du crédit immobilier en 2008, en pleine tempête financière, en rachetant Countrywide, qui s’était auparavant fait une spécialité des crédits « subprime….

source reuters+afp

samedi 9 octobre 2010

Bouclier fiscal et lSF maintenus dans le budget 2011

Le gouvernement ne touchera ni au «bouclier fiscal», ni à l'Impôt de solidarité sur la fortune (ISF) dans le cadre de la Loi de finances 2011, a déclaré vendredi le ministre du Budget, François Baroin.
Près d'une centaine de députés UMP ont demandé jeudi la suppression de ces deux mécanismes en 2011 afin de rendre la fiscalité française plus juste.

mercredi 6 octobre 2010

La perte de confiance envers les monnaies

Quelle monnaie mérite la confiance de l’épargnant qui chercherait à préserver son capital en vue de la retraite? La réponse n’est pas aisée. Mettre son épargne sous le matelas n’est plus possible. «Un homme de 30 ans qui projette de prendre sa retraite dans 30 ans doit calculer avec un facteur de dépréciation de 3, selon Guido Hülsmann, dans son récent ouvrage sur les monnaies

«C’est la pire instabilité monétaire depuis 3000 ans», selon le prix Nobel Robert Mundell. Existe-t-il une monnaie qui permette à l’épargnant de préserver son capital? Mettre son argent sous le matelas n’est plus possible. «Un homme de 30 ans qui projette de prendre sa retraite dans 30 ans doit calculer avec un facteur de dépréciation de trois, écrit Guido Hülsmann, dans son récent ouvrage sur les monnaies 1. La stabilité à long terme du pouvoir d’achat des monnaies (PAM) n’a jamais été soumise à pareille entreprise de démolition, pour ce professeur d’université et célèbre représentant de l’école libérale autrichienne. L’épargnant est pénalisé, sacrifié, forcé de se frayer un chemin dans le dédale des produits financiers pour préserver son capital."

Extrait d'un article d'Emmanuel Garessus Le Temps

samedi 2 octobre 2010

Triple A dans l'escroquerie en bandes organisées

La crise financière semble être survenue du fait de ce que les financiers appellent les produits exotiques. Pourtant il existe une centaine d'autres produits sur les marchés qui auraient pu remplacer avantageusement ces placements aussi toxiques qu'exotiques ? Comment peut-on élucider cet étrange phénomène du marketing


Il faut savoir en effet que de très gros investisseurs (fonds de pension, fonds souverains du Golfe ou de Chine, riches entrepreneurs, etc.) disposaient de beaucoup de liquidités à placer en 2000. Comme ils manquaient de confiance dans les marchés d'action depuis l'explosion de la bulle Internet, ils voulaient investir dans des sociétés et des titres particulièrement sûrs (qualité dite "AAA") et surtout plus rémunérateurs que les bons du Trésor américains… Parfois même, ils avaient besoin de se couvrir contre les risques financiers afférents aux nouveaux types d'investissements qu'ils faisaient. L'industrie financière s'est alors généreusement mise à l'œuvre pour répondre à la demande de ces investisseurs en s'ingéniant à créer des produits sur mesure : mais de quoi se composent t-ils au juste ?

Des entités financières ont été créées pour vendre un produit financier spécial consistant en un portefeuille de titres, sous la forme d'obligations, en s'arrangeant pour que ce portefeuille apparaisse de bien meilleure qualité et rémunérateur que chacun des titres le composant. C'est ainsi que le titre représentant ce portefeuille s'est retrouvé gratifié du fameux triple A tant recherché par les agences de notation, Moody's en tête, alors qu'il s'appuyait naturellement sur des modèles de risques mathématiques un peu optimistes.

Imaginons maintenant que les prix de l'immobilier se mettent à monter mais qu'il faille absolument que tous les pauvres aient accès à la propriété en vertu de l'American Dream et que grâce aux diverses incitations publiques massives, ils puissent acquérir leur maison… L'industrie financière a alors trouvé le carburant pour alimenter ces nouvelles machines infernales : les prêts hypothécaires bancaires transformés en obligations fictives, le tout hébergé dans des entités tout aussi fictives, montage complexe et kafkaïen pour les uns, sirop d'érable pour les autres, à déguster aux Bermudes… En parallèle, jamais à court d'imagination, l'industrie financière a créé son propre instrument de destruction massive : l'assurance crédit contre le défaut de paiement de ces portefeuilles spéciaux au cas où les prêts hypothécaires les composant ne seraient pas remboursés.

Ce qui est sûr, c'est que, depuis fin 2006, ces montages étaient devenus des châteaux de sable car les prix de l'immobilier américain se sont mis à baisser alors que toute la mécanique était basée sur une croissance stable et exponentielle, protection ultime de ces prêts hypothécaires. Ainsi, si un emprunteur ne pouvait pas rembourser, la banque pouvait toujours saisir et revendre le bien avec bénéfice. Mais alors que s'est-il passé ?

L'OPÉRATION ÉTAIT BIEN FICELÉE

Comme toute machine infernale, elle s'est emballée et les fabricants de ces portefeuilles spéciaux se sont dépêchés de transférer le risque à des investisseurs naïfs avant que le cataclysme de la baisse des prix immobiliers n'emporte tout. On crée à tout va de nouvelles entités fictives qui hébergent des prêts hypothécaires "subprime" à hauts risques, en les combinant à une obligation représentative du pool de crédit, qui elle, comme par hasard est très saine et triple A. En parallèle, les banques s'assurent contre les risques de faillite de ces entités grâce aux assurances crédit mentionnées plus haut, entités qu'elles n'hésitent pas à vendre comme particulièrement sûres ! L'opération était bien ficelée : non seulement les banques encaissaient de grosses commissions pour la fabrication de ces produits financiers, mais si jamais elles défaillaient, elles touchaient également l'argent de l'assurance ! Ainsi, les souscripteurs de ces produits aussi magiques qu'hypothétiques, clients des banques émettrices, encaissaient les hauts rendements promis par l'entité fictive censée être sûre, mais aussi une partie des remboursements en cas de défaillance.

C'est ainsi que Goldman Sachs a gagné beaucoup d'argent et qu'un patron de hedge fund, John Paulson, a gagné en primes exceptionnelles personnelles un milliard de dollars en 2007 sur ce type d'opérations. Malheureusement, du fait de la multiplicité des acteurs opérant autour de ces entités fictives, il est bien difficile de mettre en prison un acteur particulier. Bref, on gagne à tous les coups et sans risques ! C'est comme si votre voisin pouvait s'assurer contre l'incendie de votre maison et, en cas de sinistre, toucher le remboursement au même titre que vous. Le cierge pour que la maison brûle ne suffit pas et la tentation d'aider le destin… Allons plus loin dans l'analogie : Goldman Sachs et bien d'autres ont fabriqué des maisons en bois d'allumettes (les entités fictives appuyées sur les crédits hypothécaires subprime) et les ont repeintes en bois de chêne (notation triple AAA), puis vendus comme très solides à des propriétaires grands fumeurs qui avaient une forte probabilité, et on le savait, de mettre le feu à leur maison.

En parallèle, Goldman Sachs et tous les autres ont bien sûr pris des assurances anti-incendie sur ces habitations… Le problème reste néanmoins intact !
Les pompiers ont bien du mal à éteindre l'incendie qui s'est propagé à l'échelle mondiale.

Pascal de Lima Economiste en chef Altran Financial Services et enseignant à sciences-po
Article publié dans le journal Le Monde du 27 septembre 2010.

lundi 27 septembre 2010

Les Champs-Elysées ne sont plus l’artère commerçante la plus chère d’Europe

Avec un recul de 9,5 % de sa valeur locative cette année, l’avenue des Champs-Elysées perd sa place d’artère commerçante la plus chère d’Europe, au profit de New Bond Street, à Londres.

C’est ce qui ressort de l’étude annuelle du conseil international en immobilier d’entreprise Cushman & Wakefield, intitulée « Main Streets Across the World ». Une baisse qui pourrait être due, selon Christian Dubois, directeur général de Cushman & Wakefield France, à « la volonté des autorités municipales de limiter les nouvelles ouvertures de magasins de prêt-à-porter – on garde en mémoire l’opposition résolue de la Ville de Paris au projet du flagship d’H&M, qui ouvrira finalement cet automne. Elle a pu jouer en défaveur des Champs-Elysées, les grandes enseignes de ce secteur étant parmi les seules à pouvoir supporter le coût élevé d’une installation sur les meilleures portions de l’avenue ».

L’étude anticipe néanmoins sur l’ouverture prochaine de très belles enseignes (H&M, Abercrombie & Fitch, Tommy Hilfiger), ainsi que sur la nette augmentation du nombre de touristes étrangers constatée depuis janvier à Paris, pour revoir ce chiffre à la hausse.

A Paris, les autres grandes artères de la capitale n’ont pas été impactées par le « le déclin relatif des Champs-Elysées. Le succès croissant de quartiers commerçants également très fréquentés mais aux loyers moins élevés que ceux pratiqués sur les Champs-Elysées, à l’instar d’un secteur de l’Opéra redynamisé par les ouvertures d’Uniqlo ou Desigual, ne s’est pas démenti. Quant au boulevard Saint-Germain, dont la valeur locative a augmenté en un an de 12,5 %, il continue de profiter de sa montée en gamme, reflétée par plusieurs ouvertures de boutiques de luxe et par le prestige de quelques projets emblématiques, dont celui du flagship Ralph Lauren inauguré au printemps dernier », poursuit ainsi Christian Dubois.

De fait, les meilleurs emplacements ont ainsi mieux résisté, grâce à l’intérêt constant que leur portent les enseignes désireuses de poursuivre leur expansion ou de faire leur entrée dans l’Hexagone. « Leur sélectivité et leur exigence accrue de rentabilité ont logiquement conduit à une désaffection marquée pour les emplacements secondaires, dont l’infortune s’est notamment traduite par une augmentation sensible des taux de vacance. »
Alors qu’en 2009, Cushman & Wakefield avait enregistré une baisse historique des valeurs locatives des principales artères commerçantes, de l’ordre de – 54 %, en 2010, sur les 269 emplacements dans 59 pays analysés, 66 % ont enregistré une stabilité ou une hausse de leur valeur locative, donnant par-là même des signes positifs sur le climat économique mondial et l’évolution de la consommation des ménages, ainsi que sur le rythme d’expansion des enseignes.

Plusieurs artères affichent ainsi une hausse sensible, à l’instar de la 5ème avenue à New York dont la valeur locative a progressé de 8,8 % au cours des douze derniers mois après un recul de 8,1 % l’année précédente. Pour la neuvième année consécutive, elle conserve ainsi sa place d’artère la plus chère du monde devant Causeway Bay à Hong Kong. « C’est au n° 666 de l’avenue que le groupe Fast Retailing a, par exemple, décidé d’ouvrir, sur une surface de plus de 8 000 m², l’une des plus grandes boutiques Uniqlo de la planète, au prix d’un loyer record jamais atteint pour un emplacement commercial à Manhattan », rappelle l’étude.
Mais pour autant, les incidences de la crise continuent de peser sur l’évolution des marchés locaux, notamment en Europe où les valeurs locatives ont accusé un recul moyen de 4,5 % sur un an.

Les principales artères mondiales ont ainsi connu des destins variés. « L’augmentation annuelle de la valeur locative de New Bond Street à Londres (+ 19,4 %), la plus forte constatée en Europe, a par exemple tranché avec le recul enregistré à Grafton Street à Dublin (- 25,8 %) – qui fait passer l’artère irlandaise du 8ème au 13ème rang mondial – ou rue Ermou à Athènes (- 15,4 %), deux capitales de pays sévèrement frappés par la crise économique. Avec une baisse de 22,5 % l’an passé, Grafton Street avait du reste déjà reculé de la 5ème à la 8ème place du classement mondial. »

Sur New Bond Street à Londres, où le groupe de luxe suisse Richemont a loué au n° 169, pour Piaget, une boutique de 325 m² pour un montant record au Royaume-Uni, c’est principalement la très forte pénurie d’emplacements de premier plan qui explique cette forte progression.
Dans les pays émergents, c’est en Amérique latine et dans l’ensemble Asie-Pacifique que les augmentations ont été les plus significatives.

Au Brésil, à Sao Paulo, la rue Haddock Lobo affiche une progression de 92 %, la plus forte enregistrée dans le monde en 2010.

Sur Causeway Bay à Hong Kong, l’augmentation est de 9,6 %, ce qui lui permet de conserver son statut de deuxième artère la plus chère du monde.

Mais en Asie, l’évolution la plus remarquable concerne Myeongdong à Séoul : l’augmentation de 17,8 % de la valeur locative constatée en un an sur cette artère permet à la capitale sud-coréenne de s’établir à la 8ème place du classement mondial et de faire ainsi son entrée dans le Top 10. « En partie liée à l’essor du tourisme et à l’appétit d’une classe moyenne de plus en plus importante pour de nouveaux formats commerciaux, l’augmentation rapide de la consommation des ménages y nourrit ainsi la croissance des loyers de nombreuses artères commerçantes. »

Le rythme élevé de la croissance du PIB des pays émergents au deuxième trimestre 2010 a confirmé leur montée en puissance et leur rôle moteur dans la sortie de crise. « Ce boom continuera de soutenir la consommation privée, d’autant que plusieurs pays, à l’instar de la Chine, ont engagé des politiques de stimulation de la demande intérieure. Il nourrira ainsi l’appétit des enseignes internationales pour les meilleurs emplacements des villes d’Asie et d’Amérique latine, qui devraient de nouveau connaître une progression sensible de leur valeur locative », anticipe l’étude.

Au contraire de l’Europe où l’évolution du climat économique est loin d’avoir levé toutes les incertitudes. « Ainsi, la brusque augmentation du nombre de chômeurs (+ 3,6 millions dans l’Union européenne en 2009) et le niveau préoccupant de l’endettement des Etats pourraient encore brider le niveau de la consommation des ménages. La mise en œuvre par les enseignes de stratégies de rationalisation ne se démentira pas, car le paysage des commerces est de plus en plus concurrentiel, ce qu’illustrent la place croissante prise par le e-commerce et des arbitrages de consommateurs toujours plus décisifs. On peut donc prévoir que le marché de l’immobilier de commerces des pays développés restera, à court et moyen termes, un marché à deux vitesses distinguant les emplacements prime, toujours très recherchés, des emplacements secondaires », conclut Christian Dubois. Business imo

Christine Lagarde dévoile le budget 2011

Allez-vous revoir le dispositif permettant de réduire son ISF lorsque l'on investit dans les PME ?
La réduction d'ISF pour investissements dans les PME est une bonne mesure, qui oriente chaque année près d'un milliard d'euros supplémentaires vers les fonds propres de nos PME.
Il faut maintenir cet outil parce qu'il est efficace et répond à un vrai besoin.

C'est pourquoi nous n'envisageons pas de toucher au taux du crédit d'impôt, fixé à 75% des sommes investies dans les PME en direct et à 50% quand le particulier investit via des fonds.


En revanche, nous allons mettre fin aux abus constatés.

Je pense aux frais de gestion excessifs facturés par les fonds spécialisés dans cet investissement.

Nous allons encadrer ces frais, en plafonnant les frais de distribution, en exigeant la transparence sur leur coût et en sanctionnant ceux qui ne respectent pas cette transparence.


Il y a aussi des abus sur les investissements réalisés, qui sont marginaux mais nuisent à l'image du dispositif, par exemple lorsque certains contribuables prétendent bénéficier de la réduction d'impôt au titre d'une entreprise qui gère leur cave à cigares ou leur cave à vin!


Nous exclurons donc du dispositif les investissements financiers ou immobiliers, ainsi que les activités qui ne présentent pas de risque car le revenu est garanti, ou qui offrent une contrepartie en loisirs au particulier investisseur.

À l'inverse, je vais proposer d'étendre cette mesure aux entreprises de taille intermédiaire (ETI) innovantes, pour que le soutien fiscal apporté par l'État aille vers les investissements les plus utiles à notre économie.


INTERVIEW EXCLUSIVE ACCORDE AU FIGARO

mardi 21 septembre 2010

Onze banques condamnées pour entente illégale !

L'Autorité de la concurrence a rendu publique, lundi 20 septembre, sa décision de sanctionner onze grandes banques françaises, à hauteur de 384,9 millions d'euros, pour avoir mis en place des commissions interbancaires non justifiées sur le traitement des chèques "de manière concertée"entre 2002 et 2007.

Ces commissions, réglées entre banques, ne correspondaient pas, selon le gendarme de la concurrence, à un véritable coût. Elles avaient pour effet pervers d'être répercutées sur les clients des banques, en l'occurrence les grandes entreprises et des commerçants, qui leur remettaient des chèques.

L'amende infligée aux banques établit un record dans ce secteur, déjà condamné par le passé, en 2000, pour entente anticoncurrentielle en matière de crédits immobiliers (174,5 millions d'euros). C'est la troisième plus grosse pénalité décidée par l'Autorité de la concurrence, après les amendes ayant frappé les opérateurs de téléphonie mobile en 2005 (534 millions d'euros) et le cartel du négoce de produits sidérurgiques en 2008 (575,4 millions).

Parmi les onze banques concernées figurent les grands noms de la finance, soit le groupe BPCE (Banques populaires-Caisses d'épargne), qui écope de la plus grosse amende (90,9 millions d'euros), suivi par le Crédit agricole (82,9 millions), BNP Paribas (63,2 millions), la Société générale (53,4 millions), etc. Il est à noter, fait inhabituel, qu'est également sanctionnée la Banque de France, dans son activité commerciale. Les sanctions pécuniaires sont fonction du produit net bancaire de l'établissement (leur chiffre d'affaires) corrigé de son poids commercial sur le marché du traitement du chèque.

"RÉCIDIVISTES"

En outre, l'Autorité de la concurrence se montre particulièrement sévère envers les banques"récidivistes" déjà condamnées en 2000 : le Crédit mutuel, les Caisses d'épargnes (devenues BPCE), la Société générale, le Crédit agricole, le Crédit lyonnais (LCL) et BNP Paribas. L'amende frappant ces six établissements est majorée de 20 %.

L'Autorité souligne aussi que cinq établissements ont joué un rôle actif dans la mise en place de ces commissions indues, préjudiciables aux commerçants : le Crédit agricole, le Crédit mutuel, La Poste, les Caisses d'épargne et BNP Paribas.
La décision de l'Autorité de la concurrence a nécessité plusieurs années d'enquêtes : le sujet est techniquement complexe et les coûts compliqués à isoler dans les bilans.

Engagée en 2003 sur la base d'une auto-saisine de l'Autorité de la concurrence, après des plaintes déposées par la grande distribution auprès de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), l'enquête a donné lieu à un échange contradictoire avec les banques. Celles-ci contestaient les griefs reprochés et demandaient, pour les commissions concernées, l'exemption des règles de concurrence.

Dans sa décision – un document de 140 pages –, le gendarme de la concurrence explique que les commissions jugées indues (4,3 centimes d'euros par chèque) ont été mises en place par les banques en janvier2002, au moment du passage à la "dématérialisation du système de compensationdes chèques" – soit, en clair, lorsque le traitement informatisé a remplacé l'échange papier. Ces commissions dites "d'échange d'image chèque" ont été brusquement supprimées en juillet 2007, à l'initiative des banques, inquiètes des répercussions de l'enquête.

"CONSENSUS DANS CE SECTEUR"

L'amende de 384,9 millions d'euros sanctionne aussi deux autres commissions que s'appliquent les banques entre elles, lorsqu'elles doivent annuler des opérations erronées. Ces commissions étant toujours en vigueur, l'Autorité de la concurrence enjoint aux banques de les supprimer au plus vite.

En dépouillant sept ans durant les comptes des institutions financières, les enquêteurs ont trouvé les preuves que ces commissions n'étaient pas en rapport avec de réels coûts… Mais qu'au contraire, le passage au traitement informatisé avaient permis au secteur de réaliser des économies ! Ils sont également parvenus à établir le préjudice subi par les commerçants, en termes de frais payés aux banques, sans toutefois pouvoir avancer un montant. Tantôt les banques re-facturaient les commissions interbancaires aux clients, tantôt elles incluaient ces surcoûts à la facture globale.

Du point de vue de l'Autorité de la concurrence, cette sanction reste "mesurée, puisqu'établie en fonction de la capacité contributive de chaque établissement". Elle n'en serait pas moins symbolique.

"Les comportements sanctionnés sont très illustratifs du fonctionnement du monde bancaire, qui ne fait pas profiter ses clients d'une réforme d'intérêt général permettant une meilleure efficacité économique", indique-t-on au sein de l'Autorité.

Et de poursuivre : "Il y a toujours un consensus dans ce secteur pour que rien ne bouge, pour figer les grands équilibres. C'est contestable du point de vue de la concurrence !" Le secteur bancaire dispose d'un mois pour contester, devant la cour d'appel, la décision de l'Autorité de la concurrence. Mais il n'en a pas fini avec ses investigations. Le régulateur enquête actuellement sur les commissions sur les moyens de paiement, à commencer par les cartes bancaires.

Anne Michel

vendredi 17 septembre 2010

Impôts, assurance maladie, intéressement et participation : ce que le gouvernement vous prépare

Le gouvernement met la dernière main au projet de loi de finances (budget) pour 2011. Suppression des niches, fiscales et sociales, fin des "abus" du dispositif ISF-PME, économies sur l'assurance-vie, hausse des taxes sur l'intéressement et la participation : retrouvez tout le détail des mesures d'économies prévues.

Après quelques remises en cause et hésitations, le gouvernement affichera bien des économies sur les niches fiscales et sociales à hauteur de 10 milliards d'euros. Et celles-ci n'attendront pas : ces 10 milliards permettront bien de boucler l'exercice budgétaire dès l'année 2011, autorisant une baisse du déficit public, jusqu'à 6 % du PIB (contre un peu moins de 8 % en 2010). Même si les 22 niches écornées de 10 % ne contribueront en rien à cet objectif : à l'exception du crédit d'impôt pour le photovoltaïque, ce coup de « rabot » s'appliquera seulement aux décisions prises par les contribuables à compter du 1er janvier 2011, et, s'agissant de l'impôt sur le revenu, ne jouera donc que sur l'impôt payé en 2012. « Nous éliminons des niches inutiles et des niches galopantes, qui coûtent chaque année de plus en plus cher », a résumé la ministre de l'Économie Christine Lagarde dans un entretien au « Figaro ».

Aucune niche à « vocation sociale » n'est touchée

Surtout, l'exécutif, qui a mis la dernière main, cette semaine, au volet fiscal du projet de loi de finances pour 2011, pour transmission au Conseil d'Etat - avant présentation officielle en conseil des ministres le 29 septembre -, estime être parvenu à cet objectif sans trop de coût politique. Les mesures à risque (politico-médiatique), telle la remise en cause du cumul, pour les étudiants, de l'allocation logement et de la demi-part de quotient familial, ont été écartées par l'Élysée. Aucune niche à « vocation sociale » n'est touchée, à l'exception de l'abattement de 15 % accordé sur les cotisations patronales des emplois à domicile, qui était accordé aux employeurs pratiquant le salaire réel. Une exception qui ne fera pas trop de bruit.

Le changement le plus visible sera sans doute l'augmentation de la TVA sur les abonnements Internet dits « triple play ». Le PDG de Free, Xavier Niel, a annoncé qu'il répercuterait sur le consommateur le surcroît d'impôt, mais en l'affichant clairement, ajoutant aux 29,99 euros actuels de l'abonnement à Free une « surtaxe Sarkozy-Baroin » (de 2 à 3 euros), correspondant à la fin de la TVA réduite. Pas de quoi inquiéter outre mesure l'exécutif. « D'un point de vue macroéconomique, cette méthode d'accroissement des recettes via la remise en cause des niches (une augmentation d'impôt, avait admis François Fillon, en juin) est sans doute préférable à une hausse générale de la fiscalité », souligne un haut fonctionnaire. Bref, des alourdissements d'impôts très ciblés...

Le solaire refroidi

Quels sont les secteurs les plus touchés ? L'immobilier en premier lieu. L'achat d'un logement (résidence principale) ne sera plus aidé pour les ménages déjà propriétaires, avec la disparition du crédit d'impôt sur les intérêts d'emprunt immobilier. Le nouveau prêt à taux zéro, qui le remplace, est réservé aux primo-accédants. De même, le dispositif en faveur de l'investissement locatif (Scellier) sera écorné de 10 %. En revanche, la TVA sur les travaux de rénovation est maintenue à 5,5 %.

S'agissant de l'environnement, le crédit d'impôt sur les installations photo-voltaïques passera de 50 % à 25 % dès le 29 septembre. Les autres niches (dont le crédit d'impôt pour achat d'équipements « verts ») sont rabotées de 10%. Celles en faveur des DOM-TOM le sont aussi, finalement.

Economies sur l'assurance-maladie

Les mesures d'économies envisagées par le gouvernement pour l'assurance-maladie représentent un effort de 2,5 milliards d'euros, selon Les Echos.

Trois d'entre elles concernent directement les assurés. Les taux de remboursement seront légèrement réduits pour certains médicaments - ceux qui sont pris en charge à 35 % - pour les consultations de médecin ou encore ou encore certains frais d'hospitalisation.

Taxe relevée sur l'intéressement et la participation

Enfin, il se confirme que l'intéressement, la participation et l'épargne salariale qui ont déjà vu leur taxation passer de 2% à 4% de 2009 à 2010 vont subir une nouvelle hausse spectaculaire, non plus de 100% mais tout de même de 50% car elle serait portée à 6% dans le budget 2011. On attend la confirmation du gouvernement sur ce point.

Mais la plupart des malades ne seront pas touchés au portefeuille, car les mutuelles devraient chaque fois prendre en charge la différence. Budgétairement, le plan affectera surtout les laboratoires pharmaceutiques.

Du côté des recettes, les entreprises devront cotiser 400 millions de plus au titre des accidents du travail.

Le déficit de la Sécurité sociale serait légèrement réduit en 2011, à un peu plus de 23 milliards d'euros.

latribune.fr

mardi 14 septembre 2010

Investissement : pièges et arnaques !

Les dix pièges et arnaques à éviter en matière d’investissement

La North American Securities Administrators Association (NASAA) a publié sa liste annuelle des attrapes et des fraudes les plus fréquemment rencontrées par les investisseurs. La liste de la NASAA comprend des produits et des pratiques qui, sans nécessairement être des fraudes potentielles, doivent être examinés avec attention par les investisseurs.

PLUS DE FRAUDES ET ARNAQUES EN SUIVANT : La liste de la NASAA (cliquez sur le lien)

Produits

Les fonds négociés en bourse (FNB), surtout ceux qui utilisent des effets de levier inversé ou non, peuvent être très complexes et volatiles. Ce ne sont pas des produits qui peuvent être utilisés par tous les investisseurs, soutient la NASAA, et ils sont principalement conçus pour être utilisés sur le court terme. Ils ne sont pas non plus toujours très liquides, selon la NASAA.

La NASAA met aussi en garde les investisseurs contre les systèmes d’échange et de courtage internationaux ( Foreign Exchange Trading Schemes). L’échange des devises demande beaucoup de ressources et les commissions facturées par les promoteurs peuvent être très élevées. Ce sont parfois également des fraudes à la Ponzi déguisées où les devises ne sont jamais échangées et l’argent est simplement volé.

Les métaux précieux et l’or sont actuellement très attirants en raison de leurs prix élevés. Beaucoup de promoteurs offrent aux investisseurs de leur vendre de l’or physique qu’ils prétendent détenir en promettant de hauts rendements. La plupart du temps, l’or en question n’existe carrément pas. Le même procédé est également utilisé pour des investissements fantômes dans le gaz ou le pétrole.

Certains promoteurs offrent aussi aux investisseurs de placer leurs économies dans des entreprises développant des technologies vertes de toutes sortes. Ils exploitent l’actualité et offrent des investissements reliés au nettoyage du golfe du Mexique ou à toute autre innovation verte récemment publicisée dans les grands médias. Le placement n’est jamais effectué et l’investisseur perd tout son argent.

Pratiques

Les fraudes d’affinité permettent aux criminels de solliciter les membres d’un même groupe en les convainquant de la validité d’un investissement. Ils peuvent s’attaquer à des groupes religieux, ethniques, professionnels, etc. Lorsqu’un tel type d’investissement leur est proposé, les investisseurs devraient aller chercher un deuxième avis indépendant sur la question.

Des conflits d’intérêts peuvent aussi être camouflés dans une recommandation d’investissement. Certains vendeurs de produits financiers reçoivent des commissions importantes pour la vente d’un type d’investissement. L’épargnant doit être conscient de ce fait et s’informer sur la forme que prend la rémunération de la personne qui tente de lui vendre un produit.

Certains investisseurs peuvent être tentés par des occasions d’investissement dites « privées » ou « spéciales à certains clients ». Les occasions d’investissement dans des compagnies privées, bien que parfois légales, peuvent cacher des fraudes et servir de moyen de financement à des criminels. Il en va de même pour les ventes « hors livres » (off the book sales) qui sont généralement illégales et très risquées puisqu’elles sont menées hors des limites de la supervision des régulateurs.

En dernier lieu, les investisseurs sont souvent sollicités par des fraudeurs par courriel ou à travers des médias sociaux tels que Facebook, Twitter, Craiglist ou YouTune. Ces sites peuvent également servir à répandre des fausses informations afin de faire monter artificiellement la valeur d’un titre. L’hameçonnage est aussi à surveiller

source f&a août

mercredi 19 mai 2010

Le vaste plan de soutien de l'Euroland

L'annonce par les ministres des finances de l'Euroland d'un vaste plan de soutien au pays de la zone en difficulté, a libéré les marchés. En effet, le plan de soutien évoque un montant pouvant être porté à 750 Mds d'euros. A cela s'ajoute la possibilité pour la BCE d'intervenir directement pour financer la dette publique de pays qui seraient en difficulté.
Ces annonces ont permis de mettre un terme aux rumeurs d'une possible failllite de pays de la zone euro. Est-ce néanmoins la fin de la crise institutionnelle européenne et de la volatilité des marchés? Il y a tout lieu de penser que non.

En effet, il faut comprendre que cette crise est d'une toute autre nature que les précédents crises, et ce toutes époques confondues. La crise de ces derniers jours est bien plus profonde que celle de 2008. Ce n'est, dès lors, pas un hasard si la BCE a mis en oeuvre des mesures de soutien alors même que 4 jours plus tôt, Monsieur Trichet réfutait une telle intervention! Cette fois, ce ne sont pas les banques et les entreprises qui sont impliquées, ce sont les Etats. Or, seule l'aide des gouvernements avaient permis à l'économie de ne pas sombrer à pic en 2008. Aujourd'hui, si le sauveteur prend lui aussi l'eau, plus personne ne pourra s'opposer au naufrage. Les Etats ont grillé toutes leurs cartouches.

De plus, cet endettement massif n'est pas simplement européen. En effet, la plupart des pays membres de l'OCDE ont des endettements publics supérieurs à 70 % de leur PIB national. Remarquons également que la dette privée des ménages est souvent très importante, notamment dans les pays anglos-saxons.
Attention tout de même à ne pas sous-estimer la capacité de réaction de ces Etats. Ainsi, si la croissance dégagée par ces Etats et leur inflation étaient supérieures aux intérêts de la dette publique, il y aurait à nouveau lieu d'être optimiste, puique cette dette publique pourra se réduire.

En attendant que faire? Tout simplement investir où les fondamentaux semblent solides, la visibilité bonne et où la croissance n'est pas sous perfusion. A ce titre, certains pays émergents comme le Brésil, le Chili, l'Inde voire la Chine (risque de bulle immobilière) y répondent parfaitement. Certaines entreprises à la croissance pérenne, aux cash flows importants et capables de répondre dans le temps aux besoins croissants de la population mondiale, demeurent attractives. Par conséquent, jouer les obligations des pays émergents en devises locales et celles d'entreprises privées paraît judicieux.

Enfin, une stratégie de stock picking sur les actions méritent de retenir notre attention suivant les critères de sélection susmentionné. Marc Rustenholz

samedi 20 février 2010

Déjà 20 faillites de banques !

Déjà 20 faillites de banques cette année aux Etats-Unis

Les autorités américaines ont fermé quatre banques ce week-end, de Californie en Floride, portant à 20 le nombre des établissements bancaires en faillite depuis le début de l année.(Associated Press)

200 tonnes d'or sur le marché !


Le FMI s'apprête à vendre près de 200 tonnes d'or sur le marché

L'institution financière va commercialiser plus de 191 tonnes de métal jaune. Le Fonds entend procéder graduellement à ces ventes afin de ne pas déstabiliser le marché. Des banques centrales asiatiques pourraient se porter candidates.(Les Echos)

dimanche 7 février 2010

MECANISME ANTI-BAISSE DE VOS PLACEMENTS

Protection relative du risque et retour à meilleur marché !

Enfin le mécanisme qui vous permet d’aller chercher les performances des marchés financiers et de vous mettre à l’abri des chutes brutales.

Dès lors que l’un de vos supports d’investissement atteint le seuil de dépréciation retenu à la souscription (ex : -5%) à partir de la dernière valeur la plus haute, l’intégralité du capital constitué sur ce support est arbitrée automatiquement vers un support sécurisé.

Par la suite, lorsque le support de départ atteint le même seuil mais à la hausse (ou seuil de réinvestissement, ex : +5%), le montant précédemment arbitré sur le support sécurisé, est réinvesti automatiquement sur le support choisi au départ.

Ainsi, vous limitez le risque de dépréciation de vos supports par rapport à leur plus haut cours observé depuis la mise en place du programme, et vous revenez sur des marchés financiers uniquement à la hausse, et donc au « bon timing ».

Ce mécanisme est AUTOMATIQUE et SANS FRAIS.

C’est une première en France !
Testé depuis un an, il vous est proposé en exclusivité maintenant sur le nouveau contrat d’assurance vie d’un de nos partenaire banque d’affaire que Viva Finance Intl à sélectionné pour vous.

Vous aussi vous êtes seduits, contactez-nous, sommes à votre écoute.

jeudi 4 février 2010

Votre trésorerie d'entreprise...

Solution d'investissement pour votre trésorerie d'entreprise grâce au contrat Fipavie Lux 2, lancé en partenariat avec Allianz.

Profitez d'un placement de trésorerie (pour les petites et moyennes entreprises) jusqu'à 50% de l'actif en euros et un minimum de 50% sur des supports en unité de compte prudent (obligations et obligations convertibles).

Le taux servi en 2009 a été de 4% net.

Prenez conseil auprès de VIVA FINANCE Intl qui adaptera précisément votre allocation en fonction de vos besoins (durée, montant, objectif de rendement adapté).

mardi 2 février 2010

Déficit budgétaire en France

En France, le déficit budgétaire va atteindre un nouveau record en 2010, à 149,2 milliards d'euros, après 138 milliards en 2009.

Le déficit public au sens de Maastricht s'établit lui à 7,9% de PIB en 2009, et est prévu à 8,2% de PIB en 2010.

Déficit budgétaire USA

La Maison blanche a annoncé que le déficit budgétaire atteindrait un record de 1.560 milliards de dollars en 2010, et que le budget atteindra 3.800 milliards de dollars pour l'exercice fiscal 2011 qui débute le 1er octobre.
No comment !

mercredi 27 janvier 2010

Réductions credit impot..

Le gouvernement avec la loi de Finances 2010, a encore diminué le plafond.

Désormais et à compter du 1er janvier 2010 le montant total des réductions ou crédits d'impôt sera limité à 20 000 euros + 8% du revenu imposable du foyer fiscal.

A Vivafinance, nous avons déjà anticipé cela avec des solutions avantageuses

Protéger le patrimoine personnel

Une loi pour protéger le patrimoine personnel des artisans, commerçants et auto-entrepreneurs

Le projet de loi qui prévoit de créer un statut permettant aux artisans et commerçants de protéger leur patrimoine personnel en cas de faillite sera présenté en conseil des ministres ce mercredi.
Les auto-entrepreneurs seront également concernés ; 43% des sociétés en faillite sont des micro-entreprises.

1,5 million d'entrepreneurs individuels environ seraient concernés, qu'ils soient commerçants, artisans, ou libéral, selon le secrétaire d'Etat aux PME, Hervé Novelli

dimanche 17 janvier 2010

Bien selectionner ses OPCVM !

De la necessité de bien selectionner ses OPCVM

Les « Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières » (OPCVM) sont des entreprises agrées par l’Autorité des Marchés Financiers ou par le Comité des établissements de crédit. Les OPCVM gèrent des investissements mobiliers tels que les Sociétés d’Investissement à Capital Variable (SICAV) et les Fonds de Commun de Placements (FCP) par exemple. Investir dans une ou plusieurs OPCVM peut s’avérer rentable pour tout investisseur profane dans le domaine, ou bien plus expérimenté mais guidé par la peur d’investir.

La crise financière récente a mis en évidence pour les professionnels de la finance, la nécessité de bien se couvrir contre les risques. Risques de marché d’une part, en limitant la volatilité des fonds par le biais de couvertures, mais aussi contre les risques juridiques, en contrôlant notamment le profil de risques du client d’autre part.

Les clients ayant un profil de risque dit prudent, ont un horizon d’investissement de moins de un an et se tournent volontiers vers des supports monétaires dynamiques.
Le fonds R Prudence (C) (code ISIN: FR0007032065) de la société de gestion Rothschild § Cie Gestion est l’un des plus performants du moment eu égard à un profil de risques prudent. Pour preuve, ce fonds a pris 17% depuis le début de l’année. Il est investi principalement sur des obligations internationales. Précisons néanmoins que l’année 2009 a été une très bonne année boursière pour les obligations et actions.

Un investisseur ayant un profil de risques dit « équilibré » devra être investi en majorité sur des OPCVM monétaires dynamiques, d’obligations court et long terme et d’un tiers d’actions environ. L’horizon d’investissement est de 2 à 5 ans.
Un fonds qui respecte les conditions ci-dessus est le fonds Carmignac Patrimoine (code ISIN : FR0010135103) de la société de gestion Carmignac Gestion. L’histogramme met en évidence que les encours de gestion (à plus de 10 milliards d’euros sur ce fonds à ce jour !) sont positivement corrélés à la performance du fonds. Il est investi en obligations à hauteur de 50% et en actions à près de 30%. Les 20% restants sont des liquidités. Les investissements se font sur les marchés financiers étasuniens à hauteur de 40%, tandis que les secteurs de la finance et des matériaux de base sont investis à hauteur de 30% chacun. Ce fonds noté 5 étoiles au Morningstar s’apprécie de près de 16% depuis le 1er janvier 2009, de 26% en 3 ans ! La volatilité reste maîtrisée à 9,3% depuis le début de l’année.
Un autre fonds moins connu, toujours pour le profil de risques « équilibré », est le fonds Conviction Premium (FR0007085691) de la société de gestion Convictions Asset Management. Egalement noté 5 étoiles au Morningstar, le fonds a gagné 12,5 % depuis le début de l’année. Depuis sa création en octobre 2003, la valeur liquidative de ce fonds au jour du 26 décembre 2009, a bénéficié d’une évolution positive de 8% annualisée ! Ce qui est remarquable pour ce fonds est que la volatilité ne ressort qu’à 4,5% depuis sa création !

Enfin, un investisseur ayant un profil de risques « dynamique », pourra être investi en totalité sur des actions et des secteurs estimés dynamiques durant la période d’investissement. Bien entendu, il est fortement conseillé d’avoir un horizon de placement au minimum de 3 ans.
A cet effet, le fonds Objectif Alpha Euro A (FR0010184531) de la société de gestion Lazard gagne plus de 43% depuis le début de l’année avec une baisse de seulement 9,3% sur 3 ans. Le fonds est investi en totalité sur les actions de la zone euro et est par conséquent éligible au PEA. Sa volatilité reste maîtrisée à 24%.

Au-delà d’un choix judicieux de ses OPCVM, un investisseur averti se doit de faire des arbitrages au bon moment. Pour cela, il est indispensable lorsque l’investisseur est profane, de confier ce choix à un professionnel. Un conseiller en gestion de patrimoine pourra vous éclairer à ce sujet. Par exemple, la société de gestion privée Viva Finance International à Paris est entrain de lancer son propre contrat d’assurance vie en proposant à ses clients, d’une part un accès aux meilleurs fonds du moment, et d’autre part un suivi personnalisé du portefeuille de ses clients. Les clients bénéficient sur ce contrat de l’accès à un mécanisme de stop loss permettant le déclenchement automatique d’un ordre de vente à seuil de déclenchement. De plus, une valorisation en temps réel est mise en place en ce qui concerne les titres vifs, lesquels pourront être logés sur ce contrat d’assurance vie ! Alors qu’attendez-vous pour confier votre argent à des professionnels compétents ?

ACHETER LE L’OR ?

ACHETER LE L’OR ?

L’or est un actif solide et tangible qui conserve son pouvoir d'achat dans le temps. Il constitue une valeur refuge et une bonne protection contre l'inflation. Il permet également de diversifier son portefeuille, tout en profitant d'un fort potentiel de hausse.

COMMENT INVESTIR ?

Pour investir sur l’or, il est possible d’acheter de l’or physique (pièce d’or, lingot…) mais aussi de placer son argent dans des OPCVM.

ACHETER DE L’OR PHYSIQUE

Acheter de l’or physique c’est répliquer les variations du cours de l’once d’or quasiment à l’identique. L’acheteur est néanmoins tenu de payer des droits de garde pour la location d’un coffre-fort ainsi que des frais lors de l’achat et de la vente de son or. A cela vient s’ajouter l’impact de la fiscalité. En France, les épargnants peuvent choisir entre deux régimes lors de la revente d’or physique. D’une part, l’ancien régime à la taxation forfaitaire de 8% sur le montant de cession. D’autre part et ce, depuis le 1er janvier 2006, d’opter pour le régime de droit commun des plus-values sur biens meubles. Ainsi seul le gain est taxable au taux de 30,1% (18% + 12,1% de prélèvements sociaux). Ces plus-values bénéficient d’un abattement de 10% par an à compter de la troisième année de détention. Par conséquent, la plus-value est exonérée après douze ans de détention. Bien entendu, il faut pouvoir justifier de la date d’achat et du prix d’acquisition.

INVESTIR DANS L’OR AU TRAVERS D’OPCVM


En investissant par le biais d’OPCVM, vous investissez dans un fonds qui pourra détenir des participations dans des sociétés minières cotées. En découle l’importance de bien choisir son fonds car les valeurs minières peuvent évoluer en ordre dispersé.
La fiscalité sur les revenus d’OPCVM laisse l’option entre le prélèvement forfaitaire libératoire (30, 1% dont prélèvements sociaux) ou l’intégration des dividendes à l’impôt sur le revenu (abattement de 40% puis abattement de 1525 € pour un célibataire ou 3050 €). En ce qui concerne les plus-values sur les OPCVM, elles sont exonérées si le montant annuel des cessions est inférieur ou égal au seuil de 25730 €. Lorsque ce seuil est dépassé, les plus-values font l’objet d’une taxation de 30,1% prélèvement sociaux inclus.

Nos Voeux pour 2010 ...